entrée libre
Vendredi 10 octobre 2014
17>18h30
Après des années en solo avec sa guitare, Eric Triton forme Tritonik. Une nouvelle expérience musicale pour le bluesman mauricien. Un projet sonore s’ouvrant sur les percussions d’Afrique. Distillant au final une sonorité world music inspiré d’ici. De la musique actuelle pour raconter l’humain. Eric Triton s’entoure des percussionnistes Norbert Planel et Kurwin Castel pour présenter son trio. Tritonik partage, avec la guitare virevoltante, révoltante… et les percussions martelées, sa fierté d’être mauricien, les inégalités de son île, égratignant au passage la carte postale du quadricolore, tout en évoquant ses espoirs de paix et d’unité. Un trio chantant le blues de son pays dans sa langue natale. Distillant entre ses accords blues une sonorité variante qui redouble d’intensité, percutée par des figures chaleureuses, envoûtantes et libres. Et ça groove, ça swing… séga blues. Tritonik ce rêve mauricien pour un réveil mauricien.
entrée libre
Jeudi 9 octobre 2014 .
17>18h30
Enfant de Cassis, cité populaire et périphérique de Port-Louis, capitale de la République Maurice, Menwar a commencé la musique en chantant pour les Chœurs Vaillants, une branche du scoutisme. Depuis, il n’a jamais cessé de chanter: il a passé sa vie à défendre le séga, musique au rythme balancé, patrimoine musicale de l’archipel des Mascareignes, et il est parvenu à la rendre populaire hors de l’Océan Indien. Il a aussi fondé de ses mains noires – signification de Menwar – une école de ravanne, le tambourin constitutif du séga, grâce à laquelle il transmet un savoir percussif qui risque de se perdre. Un artiste entier, intègre et touchant.
entrée libre
Mercredi 8 octobre 2014 .
17>18h30
Ancien leader du groupe Mulaeo, Yoan s’est lancé en solo depuis un an avec son album Dimé Nwa Gueté, comprenant le tire phare « Marye mwa ».
C’est le sourire aux lèvres que Yoan se met à la guitare pour interpréter son nouveau single. Une expression qui dévoile son côté humoristique, que nous découvrons à travers les paroles de sa mélodie. Les textes qui figurent sur l’album Dimé Nwa Gueté, il les a écrits au feeling. Le jeune auteur s’inspire également de la réalité.
C’est adolescent que Yoan a commencé à tracer son bout de chemin. Il commence à se produire dans des bars. Vient ensuite la formation du groupe Mulaeo où la voix de Yoan se révèle. « Mulaeo, c’est une grande aventure musicale qui m’a fait grandir. J’ai ensuite formé le groupe Klak avec le guitariste Emmanuel Desroches. »
Une nouvelle aventure qui va plus loin et qui lui ouvre les portes d’une carrière solo et la possibilité de collaborer avec d’autres personnes. Pour cet album, il travaille avec Matthieu Carosin à la basse, Emmanuel aux percussions, Joël à la trompette & Didier Baniaux a la basse.
Yoan s’est inspiré de son père qui l’a initié à la musique, principalement à la culture du séga local et du jazz, sonorités que l’on retrouve sur son album, un mélange de styles que le chanteur à la voix soul décrit comme une belle expérience. Ce premier disque solo qui comprend douze titres est pour Yoan un moyen de se faire plaisir. « Je suis fier du travail que j’ai réalisé. Mem si li pa marse, omwin mo kone ki albem la ete. Dan di-zan, kan mo pou ekout sa, mo anvi rapel bann bon souvenir e gagn bann fou-rir. »
Pendant le Festival, le point de rencontre du Festival, ce sont les Soundtrack à 17h au Café du Vieux Conseil à Port Louis. Après le Forum Film Bazar et avant les projections, c’est juste le moment de se retrouver autour d’un verre et de la musique. Alors, place au son !
Concerts tout public
programmation
Lively Up!
entrée libre
Mercredi 8 octobre 2014
17>18h30
C’est le sourire aux lèvres que Yoan se met à la guitare pour interpréter son nouveau single son album Dimé Nwa Gueté, une expression qui dévoile l’humour de ses textes. Le jeune auteur s’inspire également de la réalité, de son père qui l’a initié à la musique, principalement à la culture du séga local et du jazz, sonorités que l’on retrouve sur son album, un mélange de styles que le chanteur à la voix soul décrit comme une belle expérience.
Jeudi 9 octobre 2014
17>18h30
Enfant de Cassis, cité populaire et périphérique de Port-Louis, Menwar n’a jamais cessé de chanter: il a passé sa vie à défendre le séga, musique au rythme balancé, patrimoine musical de l’archipel des Mascareignes, et il est parvenu à la rendre populaire hors de l’océan Indien. Il a aussi fondé de ses mains noires – signification de Menwar – une école de ravanne, le tambourin constitutif du séga, grâce à laquelle il transmet un savoir percussif qui risque de se perdre. Un artiste entier, intègre et touchant.
Vendredi 10 octobre 2014
17h>18h30
Après des années en solo avec sa guitare, Eric Triton forme Tritonik. Une nouvelle expérience musicale pour le bluesman mauricien. Un projet sonore s’ouvrant sur les percussions d’Afrique. Distillant au final une sonorité world music inspiré d’ici. De la musique actuelle pour raconter l’humain. Eric Triton s’entoure des percussionnistes Norbert Planel et Kurwin Castel pour présenter son trio. Tritonik partage, avec la guitare virevoltante, révoltante… et les percussions martelées, sa fierté d’être mauricien, les inégalités de son île, égratignant au passage la carte postale du quadricolore, tout en évoquant ses espoirs de paix et d’unité. Un trio chantant le blues de son pays dans sa langue natale. Distillant entre ses accords blues une sonorité variante qui redouble d’intensité, percutée par des figures chaleureuses, envoûtantes et libres. Et ça groove, ça swing… séga blues. Tritonik ce rêve mauricien pour un réveil mauricien.
L’Atelier d’écriture de scénario de court métrage de fiction, c’est l’atelier historique du Festival Île Courts. Sous la direction du scénariste et réalisateur français Renaud Cohen, 3 auteurs-réalisateurs sélectionnés lors d’un premier appel à projets vont travailler de façon intensive sur leur projet fiction. Cette résidence est la première étape du programme FILM FABRIK.
Cet atelier est organisé avec le soutien de l’Institut Français de Maurice.
Cela faisait longtemps que le Festival n’avait accueilli un atelier d’animation. Sous la direction de la réalisatrice Madi Piller, 5 auteurs-animateurs/trices sélectionnés lors d’un premier appel à projets vont travailler de façon intensive sur leur projet fiction. Cette résidence est la première étape du programme FILM FABRIK.
Cet atelier est organisé en collaboration avec TAIS (Toronto Animated Image Society) et avec le soutien du Conseil des Arts du Canada.
Comment développer son style ? Comment apprendre à se fier à son instinct ? Comment appréhender la direction d’acteurs ? Toutes ces questions seront explorées en théorie mais aussi par la pratique sous la direction du jeune réalisateur indépendant new-yorkais Shiva Bajpai.
Programme >
Avec le soutien de l’Ambassade des États Unis à Maurice.
Tendez l’oreille… Cette année, on prend le son !
Programme >
Film Fabrik est un programme de soutien à l’écriture et à la production de courts métrages mauriciens. Mis en place par l’association Porteurs d’Images, ce programme offre aux auteurs/réalisateurs les moyens techniques, financiers et logistiques de réaliser leur film (écriture, production, diffusion et distribution).
FILM FABRIK se décline en 2 étapes de sélection :
Attentive au développement de l’éducation à l’image auprès de tous les enfants et adolescents de Maurice, l’Association Porteurs d’Images, en collaboration avec l’ONG Safire et le Lycée des Mascareignes, propose deux Ateliers de Programmation Jeune Public.
Sous la direction de Vincent Kaluza, est donnée aux adolescents de l’ONG Safire et de l’option Audiovisuel du Lycée des Mascareignes l’occasion de se familiariser à la programmation. Comment se construit un programme de films ? Pourquoi on aime un film ? Quels films montrer pour quels publics ? Comment emporter le spectateur ? Ensemble, les adolescents vont débattre pour construire un programme de courts métrages qui pourra être présenté au public lors de projections qui seront organisées après le Festival.
Pôle Régional d’éducation à l’image
Éducation artistique et formation au cinéma et à l’audiovisuel en Auvergne.
Sauve qui peut le court métrage a été nommé Pôle d’éducation à l’image par le Centre National du cinéma et de l’image animée (CNC) pour identifier les demandes des acteurs du terrain et ancrer plus profondément l’action cinématographique et audiovisuelle au cœur de la Région Auvergne, en développant les liens entre les personnes ressources, les structures locales et les professionnels de l’image.
En collaboration avec Sauve qui Peut le Court Métrage, le Lycée des Mascareignes et l’ONG Safire.
Mercredi 8 octobre 2014 : 13>17h
Jeudi 9 octobre 2014 : 13>17h
Vendredi 10 octobre 2014 : 11>17h
Entrée libre
Nombre de places limité
Fiche d’inscription
Infos pratiques
Renseignements : T. 465 38 26
La rencontre et l’échange des ressources de l’océan Indien en matière de production cinématographique a été, depuis les débuts du Festival Île Courts, une voie sans cesse explorée. Lieu de rencontre des cinématographies de nos îles, le Festival s’est développé depuis 2007 autour des ateliers de formation et des projections mettant en lumière l’existence d’expériences différentes dans nos îles, des thématique qui se font souvent écho, le dynamisme d’une jeune création s’affranchissant des problèmes de production pour offrir des regards singuliers sur nos sociétés.
Lieu de rencontres toujours, Île Courts voudrait cette année (et pour celles qui viennent) approfondir encore cette question du développement d’un cinéma indianocéanique, reflet d’une identité et d’une réalité partagées. C’est ainsi qu’est née l’idée du Forum Film Bazar. « Bazar » parce qu’il est ouvert à tous: amateurs, curieux, professionnels qui, désire participer à une réflexion autour de cette vaste question qu’est l’indianocéanie à travers le filtre du cinéma.
Nous avons voulu vous proposer un programme axé autour de questions concrètes, de cas d’études mais aussi avec un regard distancié sur ce que sont aujourd’hui les cinémas de l’océan Indien. Au-delà des tables-rondes et des discussions formelles, nous espérons que le Forum sera aussi un lieu d’échange informel, convivial, autour d’un café ou d’un repas entre les mondes du cinéma de nos îles : ceux qui le regarde, ceux qui le font et ceux qui le feront.
Puisque le FFB se revendique d’une identité plurielle, il sera donc itinérant. La deuxième édition, en 2015, se déroulera à la Réunion et la troisième en 2016, aux Comores.
David Constantin
Programmateur
Association Porteurs d’Images
Coorganisé avec les Festivals partenaires et associés de da région FIFAI / CIFF et RFC.
En collaboration avec la MFDC, la COI-Commission de l’océan Indien, la Fondation Malcolm de Chazal, le Café du Vieux Conseil, et le Musée de la Photographie de Port Louis.
Forum Film Bazar : Jour 1
Mercredi 8 octobre 2014
Du Cinéma sur la ville #1
Regards de réalisateurs sur Port Louis
10>13h
Afin de créer une petite collection sur les villes accueillant le FFB, le Festival propose à ses invités de réaliser un regard personnel sur la ville. La forme est libre, les seules contraintes sont de réaliser des tournés/montés muets. Chaque invité est accompagné dans sa sortie par deux élèves de la section cinéma du Lycée des Mascareignes.
Déjeuner
Temps de rencontre et d’échanges
13>14h30
Ouverture du FFB1
Table Ronde
Introduction : Etats des Lieux des Cinémas de l’océan Indien
14h30>16h30
Les Festivals de l’océan Indien proposent un tour d’horizon des activités cinématographiques de la Région et des actions qu’ils ont mises en place pour les soutenir. Quel bilan tirer des expériences menées ? Quelles spécificités apparaissent d’un territoire à l’autre ? Quelles sont les grandes orientations aujourd’hui véritablement à l’oeuvre dans ce cinéma que l’on dit émergent ?
Forum Film Bazar : Jour 2
Jeudi 9 octobre 2014
Du Cinéma sur la ville #2
Regards de réalisateurs sur Port Louis
10>13h
Afin de créer une petite collection sur les villes accueillant le FFB, le Festival propose à ses invités de réaliser un regard personnel sur la ville. La forme est libre, les seules contraintes sont de réaliser des tournés/montés muets. Chaque invité est accompagné dans sa sortie par deux élèves de la section cinéma du Lycée des Mascareignes.
Déjeuner
Temps de rencontre et d’échanges
13>14h30
Table Ronde
La coproduction régionale : le cas de Lonbraz Kann
14h30>16h30
Trop petites pour faire co-exister des cinématographies locales, les îles de l’océan Indien ont tout intérêt à regrouper leurs ressources techniques, artistiques et financières pour faire exister une cinématographie commune au-delà de nos îles. Cependant des difficultés structurelles empêchent souvent aujourd’hui une vraie coopération régionale cinématographique. À partir de l’étude de cas de la production du film Lonbraz Kann, cette discussion propose de faire un état des lieux des ressources existantes et d’identifier les lacunes et les difficultés.
Forum Film Bazar : Jour 3
Vendredi 10 octobre 2014
Table Ronde
Diffusion / Distribution
Rendre visibles les films de l’océan Indien : Film. Box. Et les RFC
11>13h
Les pays de l’océan Indien produisent chaque année un certain nombre de courts métrages mais la quasi totalité de ces films sont invisibles à leur premier public : celui de leurs pays d’origine et celui des autres pays de l’océan Indien. Il est même quelquefois plus facile pour ces films de se faire voir à l’étranger que dans la région. En filigrane se pose aussi la question de la rémunération des artistes à partir de l’exploitation de leurs oeuvres.
Quels sont les moyens existants aujourd’hui ? Quelles sont les structures à inventer ou les partenaires qui pourraient jouer un rôle plus important ? Comment avoir une approche concertée entre les pays de l’océan Indien ? Comment concilier les différentes approches concernant l’exploitation et la rémunération d’une oeuvre ?
Déjeuner
Temps de rencontre et d’échanges
13>14h30
Table Ronde
Que disent de nous les films de l’océan Indien ?
14h30>16h30
Est-il possible de définir des courants transversaux aux cinémas de l’océan Indien ? Que disent nos films de nos sociétés, de nos histoires et de nos aspirations ? Regards croisés et distanciés sur la création cinématographique de notre région.
Depuis 2012, le Festival Île Courts invite un grand réalisateur indépendant, originaire d’Afrique ou d’Asie, à être le parrain du Festival. Après le réalisateur sénégalais Moussa Touré, c’est en 2014 au tour du chef de file du cinéma indépendant indien, Anurag Kashyap, de venir partager sa vision du cinéma.
Avec le soutien de la Cellule Culture & Avenir du Bureau du Premier Ministre.
La masterclass, c’est l’occasion pour les réalisateurs/rices et les cinéphiles de Maurice de bouleverser leurs représentations sur le cinéma, en rencontrant un réalisateur majeur. Pour le scénariste, réalisateur, producteur indien Anurag Kashyap, la fascination pour le cinéma a commencé dès son plus jeune âge. Il est le réalisateur de plusieurs films acclamés par la critique, et reconnus pour leur style visuel audacieux et leur structure narrative novatrice. Les films d’Anurag Kashyap ont fait de lui une figure emblématique de la nouvelle vague du cinéma indien à travers le monde. À Maurice, Anurag Kashyap nous propose de partager de façon libre et spontanée sa vision très personnelle du cinéma.
Anurag Kashyap se fait déjà remarquer en tant que scénariste avec Satya (1998), un film de gangster brut et sans concessions, réalisé par Gopal Verma. En 1999, il écrit et réalise un court métrage, Last Train to Mahakali, qui remporte le Prix Spécial du Jury aux 8èmes Annual Screen Awards.
C’est en 2000 avec Paanch qu’Anurag Kashyap fait ses premiers pas de réalisateur, un film encore non diffusé à ce jour en raison de l’objection du Bureau de la Censure indien. Il réalise ensuite Black Friday, film inspiré des explosions qui avaient eu lieu à Mumbai en 1993. Ce film lui a valu le Grand Prix du Jury au Festival du Film Indien de Los Angeles (2005), ainsi qu’une nomination pour le Léopard d’Or du Meilleur Film au 57ème Festival International du Film de Locarno (2004).
En 2009, il écrit et réalise Dev. D, une interprétation moderne de la nouvelle classique bengali de Sarat Chandra Chattopadhyay, Devdas. Dev. D est plébiscité dans le monde entier, principalement à cause du style visuel courageux, de la bande originale expérimentale et de sa structure narrative innovante. Le film est internationalement considéré comme un film indien révolutionnaire.
Anurag Kashyap réalise ensuite les films No Smoking (2007), Return of Hanuman (2007), Gulal (2009), That Girl in Yellow Boots (2011). Il produit également Udaan (2010), en sélection officielle dans la catégorie Un Certain Regard du Festival de Cannes en 2010. Par la suite, il produit Shaitan en 2011 et coproduit le film Trishna, de Michael Winterbotton, en 2012. Son film Gangs of Wasseypur (I et II) est sélectionné pour la Quinzaine des Réalisateurs et sa production Peddlers, premier film de Vasan Bala, pour la Semaine de la Critique du Festival de Cannes en 2012. Peddlers est ensuite sélectionné pour la Caméra d’Or, prestigieuse récompense du Festival de Cannes.
En 2013, Anurag Kashyap a pu compter pas moins de cinq films, réalisés ou produits, sélectionnés à Cannes : Ugly à la Quinzaine des Réalisateurs, Monsoon Shootout d’Amit Kumar, Bombay Talkies, réalisé par cinq cinéastes indiens, The Lunchbox (2013) de Ritesh Batra et The Congress d’Ari Folman.
Anurag Kashyap est membre du Jury du 66ème membre du Jury du Festival du Film de Sundance en 2013, et plus récemment du Festival du Film de Marrakech aux côté de Martin Scorsese, président du Jury pour le Prix du Long Métrage. Ses films ont fait de lui la figure de proue de la nouvelle vague du cinéma indien pour de nombreux événement prestigieux partout dans le monde. En 2013, Anurag Kashyap est fait Chevalier dans l’Ordre des Arts et des Lettres par la Ministre française de la Culture, Aurélie Filippetti, lors d’une cérémonie qui s’est tenue au Palais des Festivals à Cannes.
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